Avez-vous déjà entendu parler des cercueils en carton ? Commercialisés depuis 2009 par une entreprise dans le Gard , ces cercueils biodégradables tentent de se faire une place sur le marché. En plus, d’être écologiques ces nouveaux cercueils sont économiques, un double avantage qui devrait satisfaire les familles, qui se retrouvent face à une baisse du pouvoir d’achat et des funérailles toujours plus onéreuses en France. En effet, le prix d’un de ces cercueils va de 100 à 600 euros contre 800 à 3 000 euros pour un cercueil en bois massif classique. Ces cercueils en cartons trouvent aussi une légitimité dans l’augmentation des crémations en France qui, aujourd’hui, sont pratiquées par plus d’une famille sur trois.
D’autre part, ces cercueils sont personnalisables, une nouvelle tendance qui séduit de plus en plus de famille. Un cercueil moins cher mais plus proche du défunt grâce à des motifs ou des photos imprimés directement dessus.
Cependant, ces nouveaux cercueils laissent certaines entreprises de pompes funèbres sceptiques sur le point de la sécurité. En effet, certains craignent que ces cercueils ne soient pas assez résistants ou leur reprochent le fait de ne pas posséder de poignées ce qui rendrait leur travail plus compliqué.
Un cercueil en laine
Un autre type de cercueils pourrait bientôt entrer sur le marché funéraire : le cercueil en laine. Ce nouveau produit est déjà commercialisé au Royaume-Uni, en Australie, en Nouvelle-Zélande en Allemagne et aux Pays-Bas. Pourtant, le cercueil en laine tarde à recevoir l’autorisation de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Ces nouveaux cercueils témoignent des nouveaux rites funéraires moins religieux et plus économiques et écologiques. Le marché des obsèques (http://www.mutac.com/) est bel et bien un marché comme les autres avec ses règles, ses innovations et ses changements.